Le silence s’installa autour de la table. Tout le monde s’était tourné vers Harry et attendait de savoir ce que contenait la lettre. A voir sa tête, ça n’était pas l’annonce que Voldemort était mort.

-     Harry ? demande timidement Fred.

-     Qu’est ce qui y’a dans la lettre ? continua Georges.

Harry, après un moment d’hésitation, s’éclaircit la gorge et lut :

La lettre était aussi énigmatique qu’effrayante.

-     Qu’est ce que ça peut bien être, lâcha Ron avant de se prendre un coup de pied par Hermione. Il avait enfin trouvé son pied mais pas comme il le souhaitait.

Harry passa le reste de la journée à se demander ce que McGonagall voulait lui dire. Le soir, il eu du mal à s’endormir mais fur aidé par la fatigue accumulée pendant la journée.

Le lendemain, Harry fur escorté par Bill, faute de ne pas avoir son permis de transplanage. 15 heures tapantes. McGonagall était là. Harry entra pendant que Bill l’attendait dehors. Il s’installa et demanda une bierraubeurre. McGonagall restait silencieuse ce qui ne faisait qu’attiser la curiosité et l’inquiétude de Harry. Au bout d’un certain temps, après qu’elle eu fini de le fixer, McGonagall parla :

-     Vous savez Harry, Dumbledore plaçait de rand espoirs en vous et…

-     Il s’est sacrifié pour moi, acheva Harry.

-     Non Potter, vous vous trompez, lâcha-t-elle sèchement. Je ne dis pas qu’il ne l’aurait pas fait si cela avait été nécessaire, mais il a été trahit et lâchement…

Elle ne finit pas sa phrase et Harry comprit que pour elle aussi, il était dur d’accepter la triste réalité.

-     Bien. En fait, la raison pour laquelle je vous ai demandé de venir est qu’il fallait que je vous parle d’une chose importante, mais je ne pense pas que cet endroit soit approprié, nous allons…

-     Je connais une formule efficace, la coupa Harry. Asurdito. Voilà, plus personne ne nous entend.

-     Où avez-vous appris cela ?

-     Dans…

Harry s’interrompit, se souvenant de l’inventeur de cette formule : Severus Rogue. Voyant l’air absent de Harry, McGonagall poursuivit :

-     Aucune importance, nous ne sommes pas là pour ça. Albus m’avait dit de vous parler d’une certaine personne s’il lui arrivait quelque chose… Cette personne est une jeune fille nommée Lucianna Malefoy.

Un frisson parcourut Harry.

-     Je sais que ce nom vous insupporte tout autant que celui du pro…, de Rogue, mais vous devez m’écouter. Lucianna est connue sous le nom d’Anna Dutilleul. Elle va à l’école de BeauxBâtons en France, en effet pour le ministère de la magie, c’est une française, vivant en France et issue d’une famille française. Mais elle est en réalité la fille adoptive de Lucius et Narcissa Malefoy.

-     Pourquoi me parlez-vous d’elle ?

-     Et bien, si je ne me trompe pas, elle doit être en ce moment même en chemin pour vous rejoindre.

-     Qu’est ce que cette Malefoy…

-     Ne la voyez pas comme un membre de leur famille ! dit brusquement McGonagall. Voyez-la comme une jeune fille de votre age à qui il vous faut faire confiance !

-     Lui faire confiance ?! Jamais ! cria harry.

-     Potter, veuillez vous contrôler ! cria McGonagall à son tour.

Voyant les gens leur jeter des regards interrogateurs, Harry consentit à se calmer.

-     Je ne vous demande pas de la traiter comme Mrs Granger et Mr Weasley. Simplement de la voir comme une de vos amie et de lui accorder un minimum de confiance.

-     Pourquoi ferrais-je cela ? demanda Harry.

-     Parce qu’Albus le faisait.

-     Peut-être, mais récemment, il a été prouvé que Dumbledore n’avait pas toujours raison.

-     Bien Potter. Ne lui faites pas confiance mais ne soyez pas trop dur avec elle. Vous donnerez ceci à Mr et Mrs Weasley. N’oubliez pas d’inverser la formule. Au revoir.

McGonagall était partie en coup de vent, laissant Harry seul avec lui-même. Il inversa la formule, paya sa bierraubeurre et sortit rejoindre Bill. Durant tout le trajet, Harry repensa à sa conversation avec McGonagall. Peu avant d’arriver au terrier il avait pris sa décision : Lucianna ou Anna, peu importait. Un seul faux pas et…