J'ai appelé Marie en pleures, entre ma mère et T. je craque.

J'ai avoué à ma mère que je m'étais remise avec T., ce matin:

Ma mère: alors tu vois Marie aujourd'hui, vous allez encore aller à St Quentin?
Moi: non aujourd'hui je vois pas Marie.
Ma mère: ah bon?
Moi: non, aujourd'hui je vois T.
Ma mère: qu'est ce qui veut D.
Moi: non pas D., T.!
Ma mère: ah non ça ne va pas recommencer avec lui!
Moi: bah c'est trop tard...
Ma mère: ah! ça veut dire que tu m'as menti quand tu me disais que tu allais chez Marie!
Moi: ah non non! J'allais vraiment chez Marie mais aujourd'hui je vais voir T.
Ma mère: et vous allez faire quoi?
Moi: bah je sais pas il fait beau donc on va aller dans Maurepas.
[...]
Ma mère: je t'inderdis d'aller chez lui! Et ne me fais pas d'entourloupe parce que je le saurais à un moment ou à un autre!

Merci maman. Pour une fois que je te dis la vérité ça ne te plais encore pas.

Et puis j'ai appelé T. pour qu'on se voit.
Et puis c'est encore à moi de choisir, soit je viens chez lui soit on se voit pas.
J'ai eu le droit au "je suis crevé parce que j'ai fait deux nuits blanches" tout au long de la conversation parce que Môsieur a démissionné et donc il sort tous les soirs.
J'ai beau lui tendre des perches de trois kilomètres on en revient toujours à son "je suis fatigué".
Et puis c'est super, on a fini par un "on se voit un autre jour, je te consacrerais un autre jour, quand tu veux mais là je vais dormir alors bisou et au revoir".
Et moi qui ai crié un "putain" en pleine rue avant de me mettre à pleurer. Avant de rentrer chez moi et d'appeler Marie parce que je n'en peux plus.

Oui je sais qu'il me fait souffrir, je sais qu'il ne fait quasiment aucun efforts, je sais qu'il n'en vaut pas la peine, je sais mais je m'accroche quand même. J'essaye d'y croire et je n'ai pas envie de leur donner raison, de vous donner raison.
Je sais qu'il faudrait que je me sépare de lui mais je tiens trop à lui alors je ne peux pas.
Et puis maintenant ma mère est au courant. Et en plus pour rien.

Et puis J. s'éloigne carrément de moi, parce que maintenant c'est M. et plus moi.
Au moins je sais ce que E. a ressenti.

J'ai envie de fuguer tiens. Même si on ne parle plus de fugue à 18 ans.
Parce que j'ai envie de partir loin de tout ça, loin de tout le monde.

Et oui Jess, moi aussi je me demande parfois si ça vaut vraiment le coup d'être encore en vie ou si on ne serait pas plus heureux là-haut...