Je suis seule, toute seule, en pauvre malheureuse qui flippe dès que le vapo électrique de ma mère se déclenche. Alors je me suis mise sur le net, sur google, puis ici...
C'était bien, quand j'écrivais encore, quand je prenais encore des photos, quand j'avais encore du temps pour moi, quand... Et puis non. Maintenant c'est mieux.
J'ai eu mon année, de simple et pure justesse, mais je l'ai eu. C'est tout ce qui compte pour moi. Maintenant il faudrait que je passe le code puis le permis, mais j'ai pas le temps pour ça, de toute façon même si j'avais le permis je ne conduirai pas alors je m'en fou, pour l'instant.
J'ai fais un stage d'un mois dans une grande boîte de pub, j'ai rencontré I., un garçon charmant, certes de 32 ans, mais charmant tout de même. On s'est déjà revu depuis la fin du stage, on s'entend bien, on parle de tout et de rien, de lui, de moi, de sexe, du boulot, de magie et j'en passe. Tout y passe en fait.
Je reviens de trois semaines de vacances, dont deux passées pas très loin de Montpellier. Le tout avec mon copain, plus de 10 mois de couple et je pense que ça va continuer. Après une chute libre, je me suis reprise et je pense être sur la bonne voie. Mais je vous avoue que de passer trois semaines auprès de la personne qu'on aime, ça ne laisse pas sans effets secondaires. Je m'étais littéralement habituée à lui, à le voir, à avoir un bisou quand je voulais, à le retrouver dès que je rentrais, à m'endormir et à me réveiller à ses côtés... Alors maintenant, il me manque horriblement, parce qu'il est parti pendant une semaine. Je passe de tout à rien, alors ça fait mal, même si je sais que je le reverrai dans peu de jours, ça me fait réellement un manque. Ce matin, il y avait quelque chose en moins, sa présence, lui. Il m'a dit qu'il s'était habitué à moi aussi, qu'il n'avait plus de doutes, que la "nouvelle" situation lui allait. J'ai changé. J'ai appris à lui laissé plus de liberté, même en étant chez lui. J'ai appris qu'il n'y avait pas que lui et nous a fait du bien à tous les deux. Je lui fais plaisir en le laissant aller s'éclater la tête avec ses potes, alors que mes principes me retiennent, et lui me fait plaisir en retour en passant vraiment du temps avec moi. En ignorant un appel, puis deux, pour qu'on reste juste tous les deux. Je réponds à ses besoins, il répond aux miens. Oui, je pense que j'ai changé. Je l'espère de tout coeur en tout cas. En tout cas ça fait du bien de voir d'autres gens, de me faire plaisir, de parfois ne pas me dire qu'il est la priorité même si il la reste. Je l'aime, voilà tout.
Il me reste même pas deux semaines avant la rentrée. Je dois faire mon rapport de stage pour lequel je suis totalement démotivée. Je dois réviser des chapitres de maths auxquels je ne comprends rien. Et je dois passer un code pour lequel le contrat n'est plus valable [mais ça mes parents ne le savent pas encore...]. Autant dire que je suis pas chaude pour faire tout ça, et pourtant j'ai pas le choix. Va falloir que je fasse mon rapport dans les jours qui suivent, que je fasse des maths en jonglant avec le rapport et que j'aille au code et peut être même que je paye de ma poche pour pouvoir le repasser. Arf!
En tout cas les jours passent vite. Trop trop vite. Je ne fais plus de photos, je n'écris plus, je ne dessine plus, je ne lis plus. Tout ce que j'aimais faire. Je n'en ai plus le temps. I. m'a dit de prendre le temps qu'il faut pour mes passions mais je ne peux pas prendre le temps que je n'ai pas. A. fait maintenant parti de mes passions alors forcément... Et puis l'Iut me prend beaucoup de temps aussi. Ok, je suis en vacances, mais les jours filent. J'ai fait un mois de stage, je suis partie pendant trois semaines et j'ai passé deux semaines chez mon copain, le tout combinés les sur les autres en 9 semaines... Il reste plus grand chose.
Et puis maintenant que je suis chez moi [depuis seulement hier hein], je déprime grave. Mon copain n'est plus là, ma soeur a démménagé, mes parents sont en vacances, ma chienne est chez mes grands parents et j'ai du boulot. Brrr... Certes vous me direz de voir du monde, c'est ce que je compte ou comptais faire, je sais plus trop, j'aurais peut être pas le temps. Je suis dépassée à ne rien faire, c'est affolant.
D'ailleurs je devrais déjà être couchée. Mais j'avais envie de vous écrire. Vous racontez un peu ma vie. Parce que ce soir j'ai eu un tit coup de blues. Parce que ça m'a fait bizarre de revenir ici. Parce plein de souvenirs me sont revenus à l'esprit. Parce que ça fait chaud au coeur et qu'en même temps, ça fait un peu mal...

Révolutions de Kyo, en boucle...