Samedi 18 au soir...
Je croyais que c'étais sincère, que ça venait du coeur ou du moins que ça m'étais gentiment destiné.
Juste un petit compliment qui fait chaud au coeur.
Juste quelques mots qui sèment le doute et font pousser l'espoir.
Je suis conne, c'est le mot.
Je n'ai pas pu m'empêcher et je n'ai rien pu empêcher;
J'ai mal, là, juste à gauche.
J'ai le mal de vivre, le mal être, le mal au coeur.
Je voudrais pouvoir, avoir la force de le faire.
Emilie a raison, je devrais suivre son conseil.
Mais en ai-je vraiment envie?
Non.
Tout simplement.
J'aimerais ne pas en être arrivée là.
"Tu l'aimes?" Je ne savais pas, je sais...
Je voudrais me fondre dans ma Bulle et partir jusque là-bas.
Je n'en aurais pas le courage.
"Avec le temps tu l'oublieras"
Peut être. Mais quand?
Je ne veux plus souffrir.
[...]
J'ai fermé ma porte comme j'aimerais fermer le livre sur cette histoire. Je suis triste et je pleure.
Je suis descendue regarder la télé avec ma soeur, elle voulait regarder du comique, j'ai préféré du romantique-dramatique, ça ne m'a pas aidé.
Je suis montée et me suis mise à pleurer.
Comment, mais commen je vais m'en sortir?
Je n'arrive pas à oublier A. Et Lui non plus.
Et ils n'en ont rien à foutre, l'un comme l'autre.
Pour eux je ne suis rien. Je suis le passé pour l'un et ne suis même pas existante pour l'autre.
Remarque, une Bulle est transparente.
Sa me fait mal de penser à ça, mais il faut bien que je me l'avoue enfin.
"- Oublies-les, c'est des vieux gars!
- Dans les deux sens?
- Euh... oui."
Léonie s'est amusée à me décrire celui sur lequel j'ai le droit de flasher, plein de caractéristiques, une limite d'âge.
"C'est bien, mais celui qui s'interessera à moi n'existe pas."
Voilà où j'en suis: nul part.
J'ai mes bac blancs, mes dossiers pour l'année prochaine et je trouve le moyen de penser à ça!
"Putain! Mais je l'aurais envoyé chier moi!"
Non, je n'en ai pas envie, alors pourquoi je le ferrais?!
Il y a environ 10 minutes, je m'étais dit Stop. On arrête les conneries. Plus rien et puis merde!
"C'est pas lui qui souffre!"
Non, t'as raison, c'est moi. Mais ma résolution s'est déjà envolée.
Et là je viens d'avoir une illumination: c'est de la gentillesse, voire de la politesse, et rien d'autre!
Ce que je suis naïve...
Ah non, conne ça allait mieux.
Je dois vous saouler avec ça, rassurez-vous, je me saoule moi-même.
Nan mais je m'attend à quoi? A un miracle?! Peut être bien après tout.
Je l'ai déjà dit, l'espoir fait vivre, mais là je ne vis plus, ça me bouffe. Sa me ronge de l'intérieur.
Le "fantasme du prof" me fait marrer. C'est le trip du moment, mais c'est juste pour rigoler.
J'ai passer ce cap, largement. Elle est où la marche arrière? Un retourneur de temps? Je prend aussi.
Et puis pendant qu'on y esr je voudrais aussi de la glace aux nuages mais suffisamment pour réparer les maux des autres aussi.
Comme l'a dit Martial: " et comme d'habitude je n'ai pas de fin et j'ai l'air d'un con", ou un truc du genre.
Et puis je ne sais plus d'où ça vient mais... "j'aimerais te dire je t'aime en chanson", c'est joli non?! Mais combien le pense vraiment, combien sont encore sincères?
L'a-t-il été?
Me le dira-t-il?
Je ne sais pas et non.
Dire "je t'aime" c'est beau mais c'est dur.
Et puis merde, j'ai pas de fin, alors...
Fin.
[je suis dégoutée, triste et fatiguée]
[... et ce matin ...]
Je déjeune avec ma soeur, elle me parle, j'ai l'impression qu'elle lit mes pensées...
"Je vais le bloquer et je vais bloquer ses sms.
Je ne pourrais pas bloquer ses mails ni ses appels, mais je ne suis pas obligée d'y répondre...
Je me dit que si je ne coupe véritablement pas tous les liens avec lui ça n'ira pas.
Un coup je me dit qu'il me court après, un coup non.
Sa ne va pas comme je veux, donc ça me soule!"
Voilà ce que je m'étais dit, mais, je ne veux pas.
Je ne peux pas.
Alors forcément.
Après je viens me plaindre que ça va pas mais faut avouer que je le cherche!
J'y peux rien! Je suis comme ça!!
Je...
à 14:10