Je m'aperçois d'une chose: j'ai de moins en moins besoin de raconter mes mésaventures et je vous assure qu'en y réflechissant ça fait du bien...
Vous savez pourquoi?!
C'est pas compliqué, si je tiens ce blog depuis plus d'un an c'est simplement parce que j'en avais besoin, j'avais besoin de raconter ce qui se passait, besoin d'extérioriser, besoin de conseils, besoin même de parler à d'autres gens même si je ne les connaissais pas vraiment.
J'ai eu ce besoin pendant un bon moment...
Et puis aujourd'hui... Je n'ai rien a extérioriser [enfin si, mon père ne veut toujours pas que j'ai msn et je vais certainement louper le week end de désintégration grâce à mes chers parents... mais bon, c'est franchement minime], je me sens bien en ce moment.
Même si les transports en commun ça saoule rapidement avec les retards et les accidents c'est du temps en moins de passé chez moi.
Je me souviens que je ne voulais pas quitter le lycée parce que pour moi c'était ma seconde maison mais là... à côté de l'iut, c'est rien. L'iut c'est mon monde. Je vais certainement me répéter mais les cours sont interessants, les profs sont sympas, les gens sont supers et aiment les mêmes choses, la bouffe est potale et... j'aime cet environnement...
J'ai eu différentes peurs: peur du bac, peur du boulot de cet été, peur de la rentrée, peur de l'endroit où j'allais tomber...
Et finalement tout s'est bien passé, j'ai eu une mention, ai rencontré des gens très sympas et j'adore l'endroit où j'ai attérit.
J'ai eu différentes déceptions: je me suis disputée avec Jessica, me suis éloignée de Marie, est été déçue [voire même beaucoup plus que ça] par T.
Et finalement tout a changé, j'ai rencontré des gens adorables avec qui je suis sur la même longueur d'onde et je suis avec A.
A croire que c'est quand on a peur de toucher le fond que la vie devient presque toute rose.
Tous ça c'est bien loin derrière moi.
J'ai l'impression de commencer une nouvelle vie...
J'en profite à fond.

Parce que quand tu goûtes au bonheur tu n'as plus envie de le lâcher...