Je crois que mercredi matin sera à jamais gravé dans ma mémoire. Je ne regrette pas du moins juste un peu et j'assume. Je ne publierais pas mes textes pour préserver ce moment. J'ai été satisfaite et déçue. Je m'attendais à ça et en même temps j'aurais voulu plus. Maintenant je n'ai plus rien, parce que je ne peux pas avoir autre chose. Il me reste ces souvenirs, ces détails, ces restes de sensations, ces bribes de mots, ces regards, juste des souvenirs. Parce que je ne doit rien oublier, je dois tout me rappeler, parce qu'il n'y aura plus rien. Et là ce que je redoutais arrive, parce que je refoule ces larmes depuis que je me suis rendue compte de cette erreur. Ce mercredi m'a apporté plus que je ne l'aurais cru. Et pourtant je sais que si j'avais su en avance, j'y serais quand même allée, pour me prouver à moi-même que je le pouvais et peut être parce que j'en avais envie. Parce que maintenant que j'ai commencé, j'aurais voulu continuer, mais qu'il ne vaut mieux pas, c'est mieux comme ça. J'assume, mais j'ai du mal à encaisser, même si je savais, parce que je suis comme ça et j'ai espéré. Même si juste avant je savais, et que j'ai toujours su. ça fait toujours mal après... Même si il faut que je me concentre sur autre chose j'ai ces images qui me reviennent, qui me force à me rappeler. Chaque allusion me ramène à cette heure précise, me rappelle un nouveau détail.
Mais voilà où j'ai attérit: nul part. Tanpis pour moi. Je l'ai cherché.
Après...